Voici un aperçu :
Le superordinateur de Meta
Source : Meta
Comme on peut le voir, cette chose est massive. Le superordinateur est composé de plus de 6 000 unités de traitement graphique (GPU) et de 760 modules Nvidia A100.
Et ce n’est que le début. Meta prévoit d’ajouter 10 000 GPU supplémentaires cette année, ce qui portera le total à environ 16 000. À ce stade, il pourrait très bien s’agir du superordinateur d’IA le plus rapide de la planète.
Ce qui soulève la question suivante : qu’est-ce que Meta veut faire ici ?
Eh bien, tout tourne autour du métavers. L’objectif de Meta est de former le superordinateur d’IA à des centaines de langues et à des billions de paramètres linguistiques. La grande série d’entraînement de 175 milliards de paramètres de GPT-3 semble minuscule en comparaison.
L’objectif final est que le superordinateur d’IA soit capable de traduire, en temps réel, entre deux langues. Cela permettrait à des milliards de personnes dans le monde d’entrer dans le métavers et de parler à n’importe qui, quelle que soit sa langue maternelle.
Par exemple, un habitant de Mongolie pourrait facilement communiquer en temps réel avec un habitant du Brésil. Chaque partie entendrait l’autre parler dans sa propre langue maternelle.
Il s’agit d’une entreprise incroyable. Meta est l’une des rares entreprises à disposer des ressources nécessaires pour la mener à bien.
Et bien sûr, l’entreprise prévoit d’enregistrer, de documenter, de classer et d’évaluer toutes les interactions qui se produisent dans son métavers.
Meta voit cela comme une chance d’étendre considérablement sa capacité de surveillance des données. Nous pouvons être sûrs qu’elle exploitera nos données sans hésiter.
Il n’en reste pas moins qu’il s’agirait d’un avantage concurrentiel majeur dans le secteur des métavers si Facebook réussit. Il n’y aura pas d’autres métavers capables d’accueillir des milliards de personnes, quelle que soit leur langue.
Et c’est un signe de plus de la façon dont le métavers s’installe. Nous ne pouvons pas nous permettre de passer à côté de cette tendance en matière d’investissement. Si vous n’avez pas encore investi dans ce domaine, cliquez ici pour en savoir plus sur mes principales recommandations.
